Publié dans Editorial

De retour !

Publié le mercredi, 30 novembre 2022

La « bête » est de retour. Le virus revient au « bercail ». Un retour en zone inquiétant. Les autorités publiques redoutent le pire. La menace d’une pandémie plane de nouveau.
Ce fut dans la ville de Wuhan, capitale de la province de Hubei (Chine), le 17 novembre 2019 que le virus de la Covid(19 a été détecté pour la première fois. Un mois après, en décembre, Covid-19 prit de l’aile et s’envole vers d’autres pays. Le virus se transmet rapidement entre humains par contacts, dans les airs, en public ou dans les endroits clos, etc. Très vite, le virus s’échappe du vaste territoire de la Chine pour se faire inviter dans le monde entier dont Madagasikara. L’intense inter-communication entre les hommes, par contact physique, sur la surface terrestre par les airs, sur terre et à travers les océans contribue à l’essor de la contamination. L’épidémie se transforme, dans un éclair de temps, en pandémie.
Madagasikara, en dépit des mesures prises à temps notamment la fermeture des frontières surtout aériennes, n’a pas pu éviter le mal. En mars 2020, le Chef de l’Etat Rajoelina devait malheureusement annoncer sur les antennes nationales la triste nouvelle, la Covid-19 « débarque » sur le territoire national. En fait, la Grande île figure parmi les pays tardivement contaminés. A partir du 20 mars 2020, le pays applique les strictes mesures pour endiguer la propagation du virus dont entre autres, le confinement total, les mesures barrières, le port obligatoire du masque, etc.
Par comparaison à d’autres pays victimes, dans la plupart des cas en Europe et aux Etats-Unis, Madagasikara a su limiter les dégâts. Toujours est-il que les effets destructifs voire déplorables de la pandémie de la Covid-19 impactent durement sur l’économie nationale. Le tourisme, étant le secteur d’activité foncièrement dépendant des aléas des transports, des situations des frontières, encaisse le plus lourd tribut. 
Les dernières statistiques font état d’une recrudescence des cas contaminés surtout les cas graves. On note aussi des premiers cas de décès. En effet, la situation épidémiologiques du 12 au 18 novembre derniers, accuse  198 nouveaux cas, ce qui ramène à 264 l’effectif des cas actifs. Trois patients présentent la forme grave notamment des difficultés respiratoires. On ne déplore pas des cas décès. Mais, les nouvelles contaminations sont en constante augmentation. Entre, 19 et 25 novembre, on enregistre 205 cas dont 194 nouvellement détectés, 5 formes de cas graves avec un décès.
Curieusement, les mois de novembre et décembre, s’avèrent plus particulièrement favorables à la contamination de la Covid-19 dans les pays au climat froid, Chine et l’Europe, également pour le pays tropicaux comme le nôtre. A chaque fin d’année, 2020 et 2021 et voilà cette année, le virus se sent vigoureux pour agresser.
Le ministre de la Santé, le professeur Zely Randriamanantany, sentant la menace qui plane, convie les concitoyens, en particulier ceux d’Antananarivo, avec la plus grande attention, à reprendre le respect des consignes de précaution comme le port du masque, les mesures barrières sans pour autant décréter des mesures obligatoires. L’heure n’est pas pour le moment d’arriver au confinement. On priorise d’abord la conscientisation individuelle en même temps la sensibilisation de masse.
La Covid-19 est de retour. Les fêtes de fin d’année approchent, soyons tous vigilants.


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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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